Les 10 choses à faire pour que votre sensibilisation sécurité ne fonctionne PAS !
Vous investissez du temps et de l'argent dans la sensibilisation à la sécurité. Vous organisez des formations, vous affichez des consignes, vous multipliez les communications. Et pourtant, les accidents persistent, les comportements à risque continuent, et votre taux de fréquence ne baisse pas comme vous l'espériez.
Pourquoi ?
Peut-être pratiquez-vous, sans le savoir, certaines des méthodes infaillibles… pour saboter vos propres efforts
Voici le guide des 10 erreurs qui garantissent l'échec de votre démarche de prévention ?
1. Privilégiez la quantité à la qualité
Multipliez les sessions de formation. Organisez des réunions sécurité interminables. Envoyez des emails quotidiens sur le sujet. Plus il y en a, mieux c'est, n'est-ce pas ? Résultat garanti : vos collaborateurs vont saturer, décrocher, et considérer la sécurité comme une contrainte administrative de plus. L'effet inverse de ce que vous recherchiez.
La préconisation de Fullmark : Miser sur des interventions ciblées, structurées, impactantes et mémorables plutôt que sur un matraquage permanent qui dilue le message.
2. Faites de la sécurité un sujet à part
Concentrez tous les efforts sécurité aux réunions entre experts. Concentrez-vous sur l'administratif uniquement. Veillez à ce que le département sécurité soit bien séparé du reste de l'entreprise. Ainsi, vos équipes comprendront bien que la sécurité, c'est un sujet pour les spécialistes, pas une préoccupation quotidienne pour tout le monde.
La préconisation de Fullmark : Intégrer la sécurité dans toutes les activités, tous les jours, comme une composante naturelle du travail et non comme un exercice imposé de l'extérieur. C'est pour ce faire que Fullmark vous propose des programme structurés sur 12, 24 ou 36 mois. Car le renforcement de la culture sécurité n'est pas un "one shot" mais un chemin, un trajet fait de nombreuses étapes.
Découvrez les programmes structurés de Fullmark
3. Adoptez un discours moralisateur et culpabilisant
Rappelez régulièrement à vos collaborateurs qu'ils sont imprudents, qu'ils ne respectent pas les consignes, et que s'ils se blessent, ce sera de leur faute. Rappelez sans ces les interdictions de façon impératives et menaçante. Ne perdez pas de temps à expliquer ou à discuter.
La préconisation de Fullmark : Favoriser une approche bienveillante et constructive où chacun participe, s'implique et réfléchit aux amélioration possible. Instaurez de façon réellement vivante la "vigilance partagée". Créez une culture ou chacun peut signaler les dangers sans crainte de jugement ou de sanction.
4. Ignorez le terrain et ses réalités
Concevez vos procédures de sécurité depuis un bureau éloigné, sans consulter ceux qui font réellement le travail. Ne tenez pas compte des contraintes de production, des délais serrés, ou des équipements défaillants. N'interrogez pas les salariés mais basez-vous uniquement sur les sentiments de quelques-uns.
La préconisation de Fullmark : Tout programme de renforcement de la culture sécurité devrait débuter par un état des lieux participatif tel que celui que nous proposons à nos clients. Les perceptions sur le terrain sont parfois éloignées des impressions du management. Avoir un vision claire et réelle permet d'agir de façon appropriée et efficace. Cela permet aussi d'optimiser le coûts en investissant là où c'est vraiment utile. Ensuite, à travers des sessions de Safety Coaching qui impliquent toutes les strates de l'entreprise, on conseille de co-construire les solutions avec les équipes terrain qui connaissent les vraies difficultés et peuvent proposer des mesures applicables et efficaces.
Découvrez les diagnostics et état des lieux de Fullmark
5. Ne communiquez que sur les chiffres d'accidents
Partagez religieusement les statistiques d'accidents, les taux de fréquence et de gravité. Mais surtout, ne valorisez jamais les comportements positifs, les initiatives qui ont évité un accident, ou les bonnes pratiques observées sur le terrain. Mieux : Ne faites pas de campagnes de sensibilisation pour rappeler les règles car tout le monde est sensé les connaître. N'utilisez aucun visuel. Le texte brut, il n’y a que ça de vrai pour décrocher les gens.
La préconisation de Fullmark : Il est absolument essentiel de rappeler régulièrement les règles de sécurité et les bons comportement… à travers des campagnes visuelles impactantes. Tout change tellement vite dans les entreprises et dans le monde que les gens se sont habitués à ce qui était vrai hier ne le soit plus aujourd'hui. Il en est de même pour les règles de sécurité au travail. C'est pourquoi il faut sans cesse répéter les comportements attendus et expliquer les comportements à risque. Célébrer les réussites et créer une dynamique positive autour de la prévention est également important pour une culture sécurité positive et dynamique.
6. Proposez des formations ennuyeuses et déconnectées
Diffusez des PowerPoint interminables avec des statistiques nationales et des réglementations abstraites. Évitez à tout prix les mises en situation, les échanges participatifs et les cas concrets ou les témoignages percutants qui pourraient créer une prise de conscience émotionnelle.
La préconisation de Fullmark : Utiliser des méthodes pédagogiques engageantes, des exemples tirés de la vraie vie de l'entreprise, et, à travers des formations en mode "coaching", favoriser l'interactivité, l'écoute, l'implication et la responsabilisation pour marquer les esprits.
7. Considérez que la direction n'a pas à montrer l'exemple
Le port des EPI, le respect des procédures, c'est pour les opérationnels. Les managers et les dirigeants peuvent faire l'impasse en raison de leur statut car ils savent ce qu'ils font. D'ailleurs, personne ne doit leur faire de remarque.
La préconisation de Fullmark : Faire de l'exemplarité du management à tous les niveaux un pilier incontournable de la culture sécurité. Pour ce faire nous pensons qu'il est nécessaire d'impliquer le comité de direction dans le programme de renforcement de la culture sécurité. Nous avons prévu des moments de rencontre et d'échange avec la direction pour qu'elle soient impliquée dans le plan d'action et pour qu'elle soit évidemment exemplaire.
8. Pour les quarts d'heure sécurité : Faites au plus simple !
Pour que vos causeries sécurité se fassent de façon régulière et efficace, vous pouvez soit ne rien fournir du tout à vos chefs d'équipe ! En effet, chaque chez d'équipe n'a qu'à "improviser" et parler de l'actualité de son équipe. Pas besoin de ligne directrice ni de messages clés. Autre idée : Envoyez à vos chez d'équipe un long PDF de 20 ou 30 pages qui explique tout de A à Z sur le travail en hauteur ou les produits chimiques et considérez la mission accomplie. Personne ne le lira, parfait !
La préconisation de Fullmark : A travers de très nombreux cas d'entreprise, nous avons constaté que ce qui est dit précédemment ne fonctionne vraiment pas. Le plus efficace pour une dynamique "quart d'heure sécurité" efficace et pérenne : Fournir un support clair et pratique à utiliser. Il faut communiquer des trucs et astuces, rappeler des règles essentielles et des bons comportements clés… mais de façon compacte et pratique. Nous faisons tout ce que nous pouvons pour que chaque team-leader soit vraiment en zone de confort pour animer ses causeries sécurité !
Découvrez les supports pour quarts d’heure sécurité de Fullmark
9. Imposez des solutions standardisées
Utilisez le même programme de sensibilisation pour toutes les entreprises, tous les sites, tous les services, tous les métiers, toutes les équipes sans aucun diagnostic. Après tout, la sécurité, c'est universel. Inutile de personnaliser ou d'adapter la stratégie et les messages aux spécificités de chaque situation.
La préconisation de Fullmark : Réaliser un diagnostic de la culture sécurité permet de voir clairement où l’on en est, d’identifier les forces et les zones à risque, et de cibler les actions qui auront le meilleur impact. C’est aussi un moyen d’impliquer le terrain, de faire remonter la réalité vécue, et de bâtir un plan sécurité vraiment efficace et partagé.
10. Ignorez totalement le facteur humain. C’est surfait, voyons.
Rendez tout compliqué. Investissez dans des facteurs organisationnels ou techniques. Plus c’est technique, plus les employés décrochent, et ça tombe bien ! Ne cherchez pas à savoir si les comportements changent vraiment, si les collaborateurs se sentent plus engagés, ou si vos actions ont un impact concret sur la réduction des risques.
La préconisation de Fullmark : Déployer un programme de renforcement de la culture sécurité basé sur l’humain permet de mobiliser réellement les équipes, d’ancrer des comportements sûrs dans le quotidien et de réduire durablement les accidents. C’est aussi un levier puissant pour développer la confiance, la coopération et la vigilance partagée, tout en créant un environnement où chacun devient acteur de la sécurité.
Alors, combien de ces erreurs commettez-vous ?
Si vous vous reconnaissez dans plusieurs de ces points, pas de panique. La bonne nouvelle, c'est que vous avez identifié des leviers d'amélioration concrets. La culture sécurité ne se décrète pas, elle se construit patiemment, avec humilité, écoute et persévérance.
La vraie question n'est pas "pourquoi la sensibilisation ne fonctionne-t-elle pas ?" mais plutôt "comment pouvons-nous créer les conditions pour que chaque personne se sente actrice de sa propre sécurité et de celle de ses collègues ?"
Car au fond, votre objectif n'est pas de faire de la sensibilisation pour cocher une case réglementaire. Votre objectif, c'est que chacun rentre chez soi en bonne santé, tous les jours. Et ça, ça mérite qu'on remette en question nos certitudes et qu'on ose faire autrement.
N'hésitez pas à contacter l'équipe d'experts de Fullmark pour réfléchir à la meilleure stratégie disponible et envisageable en fonction de vos défis et de vos budgets. Pour chaque entreprise il existe une solution adaptée. Profitez de 40 années d'expérience auprès de plusieurs milliers de clients !
