Santé et sécurité au travail

Santé et sécurité au travail : tout ce que vous devez savoir

Santé et sécurité au travail : tout ce que vous devez savoir

Ces notions ne cessent d’être l'objet de recherches quotidiennes dans les moteurs du Net. Prise de conscience ou stratégie, à force de campagnes et de plans d’action, elles s'imposent en entreprise comme des gages de réussite, une revendication légitime devenue thème empirique sur le lieu de travail.

La santé et la sécurité au travail, qu’est-ce que c’est ?

Définie par la loi comme des mesures qui visent à limiter les effets nuisibles du travail sur l’être humain, la prévention au travail implique les obligations pour l’employeur et les salariés de prévenir les risques professionnels, tels que les maladies professionnelles ou les accidents du travail.

La santé et la sécurité au travail reposent sur l'évaluation de ces risques, des actions de formation,

d’information et de contrôle. Incontournable et en constante mutation, le thème de la santé et de la sécurité au travail répond à des enjeux humains, économiques, sociaux, juridiques et d’image de marque.

Quels sont les objectifs de la santé et la sécurité au travail ?

Les optimiser, c’est protéger le bien-être physique et mental des travailleurs, ainsi que leur capacité de travailler sans risques sur leur zone de prestation. En prévenant les conséquences négatives du job sur l’environnement et la société, les mesures SST concernent la qualité de vie au travail (QVT), la performance de l’organisation et le développement durable. Longtemps considérée surtout comme une démarche de protection physique de l’individu, la notion de SST s’est enrichie de considérations psychologiques et écologiques, pour définir l’épanouissement et le bien-être dans l’organisation.

Quels sont les objectifs de la santé et la sécurité au travail

Si les employeurs ont la responsabilité légale de prendre toutes les mesures raisonnables pour protéger les travailleurs, les travailleurs ont réciproquement l’obligation de suivre les règles et les procédures de prévention établies par leur employeur. Cette volonté commune de contribuer ensemble au bien-être, conséquence heureuse d’une communication transparente et d’une prise de conscience générale, révèle alors un niveau remarquable de culture HSE.

Santé, culture sécurité, des mots qui font rêver.

Le développement et l’assimilation d'une culture de la sécurité est essentielle pour garantir la qualité de vie des travailleurs sur le long terme, tout autant que l’adhésion du personnel à ces principes. Cette harmonie, qui nécessite une communication ouverte entre la direction et les employés, sans partialité dans les habitudes et le respect des consignes, implique également une valorisation de la participation active des travailleurs à la SST. Un état d’esprit qui témoigne (contre ou en faveur) des mesures en la matière d’une entreprise, indicateur flatteur ou signal d’alerte. La considération et la reconnaissance pour les efforts deviennent une récompense, et l’absence d’incident un moteur d’efficacité et de productivité.

Qui sont les responsables de la santé et de la sécurité au travail ?

S’il est coutume de dire que nous en sommes tous responsables, les acteurs désignés sont nombreux mais surtout complémentaires.

Qui sont les responsables de la santé et de la sécurité au travail

Les acteurs internes à l’entreprise :

Au regard de la loi, l’employeur est le principal responsable de la SST et doit en conséquence mettre en place des actions de prévention, d’information et de sensibilisation à l’intention des salariés et des intervenants externes. Chez Fullmark nous proposons par exemple de nombreux ateliers qui permettent d’impliquer réellement l’ensemble des collaborateurs dans un safety day ou safety week.

Cela inclut la création de procédures pour prévenir les accidents du travail, le safety coaching des travailleurs sur les risques liés à leur activité, l'utilisation d'équipements de protection individuelle, la sensibilisation aux gestes et postures, la gestion des produits dangereux, la gestion du stress et de la charge de travail, la prévention des violences et des comportements à risque, la gestion de l'ergonomie, etc.
Les salariés, de leurs côtés, doivent prendre soin de leur santé et veiller à leur intégrité physique, tout en gardant une attention constante sur celle des autres personnes présentes sur le lieu de travail. C’est ce que l’on appelle la « vigilance partagée ».

Ils sont tenus de porter les équipements individuels (EPI), veiller à la bonne exécution de leurs mouvements, et logiquement, de signaler tout incidents, accidents et situations dangereuses. Plus qu’une obligation, le signalement devient réflexe dès lors que le salarié comprend l’importance d’être réactif, honnête et vigilant. Attentif lors des trainings, un employé apprend à identifier les risques pour mieux les dénoncer, voire les éliminer, conscient que de sa rigueur dépend sa sécurité et celle de ceux qui l’entourent. A l’inverse, un comportement négligent ou inconscient doit être sanctionné, afin de préserver l’intégrité du salarié et des autres employés de l’entreprise.

Les représentants du personnel contribuent à la protection des équipiers en favorisant l’amélioration des conditions de travail des salariés. Collaborateurs privilégiés de la direction, ils représentent la volonté de la hiérarchie d’impliquer les salariés dans l’amélioration des conditions de travail. Information sur les risques, inspections, enquêtes auprès des employés ; les prérogatives des représentants du personnel sont égales à leur responsabilité : promouvoir la santé et la sécurité au travail en ralliant les effectifs à la cause du bien-être et de la vigilance.

Le service SSST, a pour mission de conseiller l’employeur, les travailleurs et les représentants du personnel dans la mise en œuvre et le respect de mesures de prévention adaptées. Souvent composé de professionnels ( médecins, infirmières, ergonomes, spécialistes…), ce service est chargé d’analyser l’environnement de l’organisation pour identifier les risques potentiels, et élaborer ou améliorer les procédures de prévention. A la fois interlocuteur et instigateur, le SSST coopère avec l’employeur, les employés et les représentants du personnel afin d’évaluer les risques, gérer les blessures ou maladies professionnelles et promouvoir l’équilibre mental des employés.

Les acteurs externes :

L’inspection du travail veille au respect de la réglementation en matière de SST et a autorité pour sanctionner les manquements. Au-delà de la répression, la démarche tend à sensibiliser les employeurs aux risques de manquements aux normes de sécurité, en insistant sur l’intérêt social et économique d’une culture sécurité forte.

Les organismes de prévention, comme l’INRS ou les CARSAT, apportent leur expertise et leur appui technique aux entreprises pour prévenir les risques professionnels.
Enfin, les organismes de formation-coaching tels que Fullmark proposent une large gamme de modules sur mesure pour répondre avec pertinence aux besoins évolutifs des entreprises.

Sécurité négligée : des problèmes jusqu’au coût.

Sécurité négligée : des problèmes jusqu’au coût.

Admettons sans peine qu’une culture HSE efficace améliore les conditions de travail ainsi que les résultats, mais… que redouter en cas de non-respect ?

Le site Ameli.fr (Assurance Maladie) publiait en début d’année ces chiffres affolants : « Dans le seul milieu du BTP, ce sont chaque année 8 millions de jours de travail qui sont perdus, en lien avec les accidents du travail et les maladies professionnelles. Pour les entreprises, c’est l’équivalent de 36 000 emplois à temps plein, pour un coût direct de plus de 1 milliard d’euros, versés au titre de leurs cotisations accidents du travail et maladies professionnelles. »

Si les métiers du BTP trustent régulièrement les premières places de ce funeste classement, les employeurs de tous secteurs mesurent les conséquences financières d’une culture sécurité déficiente.

Coût du maintien de salaire, coût de remplacement, coût d’arrêt ou de ralentissement de production, découragement des salariés, baisse de crédibilité: la santé et la sécurité se révèlent des facteurs de pertes impitoyables quand la prévention et la formation sont négligées. Pour pallier cette menace, les entreprises investissent massivement pour équiper, sensibiliser, accompagner et éduquer, à travers notamment des ateliers réguliers et une communication pertinente. Un coût réel, mais indispensable et minime au regard des avantages à long terme sur la productivité et le moral des équipes. Cliquez ici pour lire notre article sur le coût des accidents.

Santé et sécurité au travail, des chiffres et des êtres.

Si l’argument financier dicte légitimement les décisions, l’aspect humain ne saurait être ignoré, sous peine de devenir problématique. Ainsi, garantir le bien-être des employés sur le lieu de travail doit rester une motivation sincère et permanente pour les employeurs, soutenue par une politique d’information et de sensibilisation accessible. Relayées par les partenaires internes et externes, les mesures de prévention reposent largement sur le dialogue, l’échange et la conviction de tous.

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