Qu’est-ce que le « Risque opérationnel » ?

Le risque opérationnel désigne le risque de perte ou de dommage résultant de défaillances liées :

• aux processus internes (procédures inadaptées, erreurs humaines, non-respect des consignes),
• aux systèmes (pannes informatiques, défauts techniques),aux personnes (manque de compétence, comportement inapproprié, fraude),
• ou à des événements externes (incendie, catastrophe naturelle, cyberattaque, sous-traitant défaillant…).

Le risque opérationnel, c’est donc le risque qu’une organisation subisse un incident non pas à cause du marché ou de la stratégie, mais à cause de la manière dont elle fonctionne au quotidien.

Exemple concret : une erreur de saisie dans un système de paie, un opérateur qui oublie une étape critique dans une procédure de sécurité, ou encore une mauvaise gestion d’une crise informatique.

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Comment prévenir le risque opérationnel en entreprise ?

La prévention du risque opérationnel repose sur une approche globale qui combine organisation, processus et comportements.

Le risque opérationnel (RO) n'est pas une menace externe, mais un danger qui naît au cœur de votre activité : dans l'exécution de vos tâches quotidiennes, les pannes systèmes ou les erreurs humaines. Pour le prévenir efficacement, il est impératif d'adopter une stratégie globale qui ne se contente pas de cocher des cases. La véritable maîtrise du RO repose sur l'harmonie entre trois piliers fondamentaux : l'Organisation, les Processus et les Comportements.

L'Organisation pose le cadre : c'est la charpente de votre gestion des risques. Elle définit la gouvernance en établissant clairement la tolérance au risque et en assignant les responsabilités (les "propriétaires" du risque) au sein des équipes. Sans une structure claire qui sépare les fonctions critiques (SoD) et alloue les ressources adéquates, toute tentative de prévention sera vouée à l'échec. (Voir notre article sur les FOH)

Les Processus sont le bouclier contre l'erreur. Il s'agit de formaliser et de sécuriser méthodiquement chaque étape de travail. Cela commence par une cartographie des tâches critiques, l'établissement de procédures claires et, surtout, l'intégration de contrôles internes automatiques ou manuels aux moments clés. La robustesse des processus s'évalue aussi à la manière dont l'entreprise documente et apprend de chaque incident (même mineur), via un mécanisme de remontée d'information. Enfin, la planification de la continuité (PCA/PRA) assure la survie des activités essentielles en cas de défaillance majeure.

Le pilier des Comportements est, de loin, le plus puissant et le plus délicat. Une majorité des incidents opérationnels proviennent du facteur humain (fatigue, jugement hâtif, omission). La prévention ne réussit que si l'on investit dans une culture du risque positive. Cela passe par la formation régulière, non seulement aux outils, mais à la conscience du risque. Le plus important est d'instaurer une culture de la remontée sans blâme (Voir notre article sur le culture juste), où les employés sont encouragés à signaler les failles et les erreurs sans crainte de sanction, faisant de chaque incident une opportunité d'apprentissage pour toute l'organisation.

Diagnostic

La première étape d’une démarche de prévention va consister à cartographier les risques afin d’identifier clairement les points sensibles : erreurs humaines, procédures défaillantes, défaillances techniques ou événements extérieurs. Sur cette base, l’entreprise peut définir des procédures claires et robustes, régulièrement mises à jour et adaptées aux situations réelles du terrain.

Ecouter le ressenti des collaborateurs est essentiel dans cette étape de diagnostic.

Fullmark propose plusieurs solutions pratiques et accessibles pour diagnostiquer la culture sécurité en entreprise. Grâce à des outils adaptés, il est possible de mesurer la perception des collaborateurs, identifier les forces et les points d’amélioration, et obtenir une vision concrète de la manière dont la sécurité est vécue au quotidien. Ces diagnostics permettent ensuite de mettre en place des actions ciblées, efficaces et directement applicables pour renforcer la vigilance, les bonnes pratiques et l’engagement de tous.

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La formation et la sensibilisation des collaborateurs

Elles jouent un rôle central dans toute démarche de prévention des risques opérationnel. Il s’agit de développer les compétences, renforcer la vigilance et favoriser l’appropriation des règles.

Fullmark transforme la prévention des risques opérationnels en véritable levier d’engagement pour vos équipes. Grâce à des formations interactives et immersives, vos collaborateurs comprennent concrètement les risques, expérimentent les bonnes pratiques et développent des réflexes qui sauvent. Les sessions sont conçues pour être pratiques, participatives et motivantes, afin que chacun se sente acteur de la sécurité au quotidien. Plus qu’une formation, c’est un véritable accélérateur de vigilance, de collaboration et de culture sécurité dans l’entreprise.

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Développer la culture sécurité

Un autre levier essentiel de prévention du risque opérationnel consiste à développer une culture de sécurité et de fiabilité. La démarche veillera à encourager le signalement des presque-accidents et la vigilance partagée, promouvoir la transparence, valoriser les bonnes pratiques et instaurer un climat de confiance où chacun se sent responsable de la performance collective.

La démarche « Vigilance Partagée » de Fullmark encourage chaque collaborateur à devenir acteur de la sécurité collective. Elle repose sur l’écoute, l’entraide et l’observation proactive des risques pour prévenir les incidents avant qu’ils ne surviennent. En partageant vigilance et bonnes pratiques, l’équipe gagne en responsabilité, cohésion et sérénité, et fait de la sécurité un réflexe naturel au quotidien.

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Les facteurs techniques et organisationnel

Enfin, la prévention passe aussi par des investissements techniques et organisationnels : systèmes redondants, outils numériques de monitoring, plans de continuité d’activité, exercices de simulation de crise. En combinant rigueur procédurale, vigilance humaine et soutien technologique, l’entreprise réduit significativement ses risques opérationnels et gagne en résilience.

Fullmark ne se limite pas aux comportements : ses solutions aident aussi à identifier et réduire les risques liés aux équipements, aux processus et à l’organisation. Grâce à des diagnostics précis et des recommandations concrètes, l’entreprise peut optimiser ses procédures, fiabiliser ses outils et renforcer la sécurité de ses installations. Ainsi, la prévention devient globale, combinant technique, organisation et vigilance humaine pour un impact maximal.

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